Avec beaucoup de retard (pardon!), je suis néanmoins heureux de vous annoncer la sortie de Moi, la mort et Kappa, dernier opus de la trilogie du grand Shigeru Mizuki. Au même titre que les yokaï, ces êtres surnaturels qui peuplent l’univers fantastique de Shigeru Mizuki, le kappa est un personnage issu de la mythologie japonaise. Diablotin anthropomorphe vivant dans les rivières et les étangs japonais, la légende dit qu’il attirait les jeunes filles au fond de l’eau afin de leur prendre leur vertu.
Devenu populaire dans la littérature, les mangas et l’animation, son image a évolué au cours du XXème siècle pour finalement incarner un personnage malicieux, sympathique voire bienveillant.
Dans Mon copain le kappa, on rencontrait Sampei, un jeune garçon qui ressemble étrangement à un kappa, au point que deux de ces créatures s’y méprennent et l’entraînent avec elles dans leur monde. Sampei en reviendra accompagné d’un espion de son âge, point de départ d’une série d’aventures hilarantes.
Dans le dernier volume de cette trilogie, Sampei est menacé par le messager de la Mort, décidé coûte que coûte à emporter le petit garçon dans son royaume. Alors que Sampei et sa mère sont enfin réunis, ce dernier est emporté de l’autre côté du miroir…
Enfin ! Il se trouve que je suis tombé dessus la semaine de la sortie donc il n’y a pas vraiment besoin de pub pour moi mais il n’empêche que je suis bien content de voir un article sur cette fabuleuse série. Bien sûr Kitaro c’est de haut niveau, mais jamais Mizuki ne m’avait autant convaincu depuis NonNonBâ. Vivement votre article sur les rééditions de Pierre la Police maintenant !