Longtemps, J. Carreyn s’est exclusivement nourri de madeleines trempées dans des bols de lait froid. Le temps ainsi épargné sur la préparation de fastidieux repas lui permet de consacrer son talent à dessiner des demoiselles nues, des paysages de science-fiction et des demoiselles nues participant à des rassemblements de jeunes de l’U.M.P. (« U.M.P. », chez Semiose Éditions).
Invité à une partie de chasse en Sologne, il rencontre le chef étoilé Pierre La Police (qui vient d’achever l’installation de son exposition « Doudoune Blanche contre Doudoune Rouge » à la galerie Kamel Mennour).
La nourriture se cache souvent pour ne pas être mangée, mais nos compères savent où la débusquer. Capturés et transportés dans leurs gibecières, les aliments ont parfois un peu de poussière dessus ; c’est pas grave.
Réconciliant les restaurants Tricatel et les guides « Duchemin, les deux chefs proposent dans Les Demoiselles de Vienne » des recettes respectueuses autant qu’expérimentales.